Les connexions par relatives dans les écrits académiques d'un corpus de littératie avancée
Abstract
Souvent appréhendée, depuis Tesnière, comme une expansion nominale, commutable avec l’épithète liée et le complément du nom dans une logique paradigmatique, la proposition subordonnée relative est souvent décrite sémantiquement comme l’une des trois possibilités permettant de réduire l’extension d’un nom et ainsi, de le caractériser. Toutefois, réinscrite dans une logique syntagmatique, la mise en relative permet de connecter une proposition A et une proposition B à partir d’un élément en facteur commun (nœud) qui peut éventuellement occuper deux fonctions syntaxiques différentes dans les deux propositions. La difficulté pour les locuteurs ou scripteurs est alors de sélectionner le bon morphème subordonnant opérant la connexion, puisque, pour être grammaticalement correcte, cette mise en relative nécessite la maîtrise de compétences syntaxiques en matière de rection verbale. La présente étude se propose donc de rendre compte d'une expérimentation menée auprès d'un public de lycéens, d'étudiants de licence de SVT et d'étudiants de master se destinant au professorat des écoles.
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